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29-04-1967 дата публикации
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CH0001403762A4
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Номер заявки: 14-00-1962037
Дата заявки: 29-11-1962

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Procédé pour étirer transversalement une étoffe tricotée sous forme de tube La présente invention a pour objet un procédé pour étirer transversalement un tube d'étoffe tricotée.

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On connaît déjà de tels procédés, qui font inter venir un calandrage et un élargissement à l'état hu mide. Dans n traitement de calandrage, par exem ple, un tube en étoffe tricotée est avancé sur un moyen de distension qui est avantageusement un châssis plat et l'étoffe est distendue de façon à pren dre et à garder une largeur uniforme prédéterminée. Pendant que l'étoffe est ainsi maintenue, elle est sou mise à de la vapeur d'eau pour relâcher les fibres et fixer les mailles afin que l'étoffe calandrée conserve une largeur uniforme accrue.

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De tels procédés sont décrits notamment dans les brevets USA No 2589344 et 2294642, ainsi que dans le brevet allemand N- 919406 et dans le brevet suisse No 349241. Cependant, ces procédés connus provo quent des distorsions importantes de l'étoffe, entraî nant des déformations indésirables et un rétrécisse ment non uniforme dans un vêtement ultérieurement confectionné. Les déformations produites par disten sion latérale de l'étoffe sont relativement complexes et sont dues au fait que des sections successives dif férentes de l'étoffe en mouvement tendent à se dépla cer à des vitesses différentes, en partie du fait que des sections différentes de l'étoffe, suivant sa largeur, se déplacent dans des directions différentes et du fait que l'étoffe tend à se raccourcir lorsque sa largeur augmente.

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Le brevet USA N'# 2583630 décrit également un procédé d'étirage transversal d'un tube d'étoffe trico- tée. Suivant ce brevet, on fait avancer le tube le long d'un axe longitudinal, en saisissant le tube intérieure ment sur des parties de paroi opposées, à travers au moins trois stades séparés successifs dans lesquels lesdites parties de paroi sont entraînées à des vitesses prédéterminées, au moins le premier et le deuxième de ces stades ayant des voies linéaires divergentes et des vitesses différentes, ledit tube étant humecté et/ou chauffé au plus tard dans le dernier des sta des, après quoi on fixe l'étoffe à une largeur aug mentée.

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Ce procédé connu n'est cependant pas entière ment dépourvu des inconvénients précités et on a maintenant découvert qu'il faut en outre respecter certaines conditions. Le procédé selon l'invention est donc caractérisé a) en ce que l'on fait avancer lesdites parties de paroi dans chaque stade suivant un seul angle par rapport à l'axe longitudinal et à une vitesse dont la composante parallèle à l'axe longitudinal est constante, b) en ce que la vitesse et l'angle de divergence dans chaque stade sont choisis l'un par rapport à l'au tre de manière que l'avance du tube parallèle ment à l'axe longitudinal soit sensiblement uni forme sur toute sa largeur dans chaque stade entier, la composante de vitesse de parties cen trales du tube parallèlement à l'axe longitudinal étant sensiblement égale auxdites composantes de vitesse constantes desdites parties de paroi dans chaque stade, et c) en ce que la composante de vitesse parallèle à l'axe longitudinal et constante est plus petite dans le deuxième stade que dans le premier stade et pas plus petite que dans le troisième stade.

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On décrira ci-après, en se référant au dessin annexé, plusieurs exemples de mise en #uvre du pro cédé. selon l'invention. La fig. 1 est une vue par-dessus d'un appareil pour une première mise en #uvre.

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La fig. 2 est une élévation de profil de l'appa reil de la fig. 1.

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La fig. 3 est une vue en plan .agrandie représen tant, avec arrachement de certaines partie, une sec tion d'étoffe avançant et un châssis de distension in corporé dans l'appareil de la fig. 1.

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La fig. 4 est une vue en élévation de la partie de châssis de la fig. 3.

[10]

Les fig. 5 et 6 sont des coupes fragmentaires agrandies suivant les lignes 5-5 et 6-6, respective ment de la fig. 3.

[11]

La fig. 7 est une vue partielle par-dessus d'une variante de l'appareil de la fig. 1, destinée à une deuxième mise en #uvre.

[12]

La fig. 8 est une coupe fragmentaire agrandie suivant la ligne 8-8 de la fig. 7.

[13]

La fig. 9 est une vue partielle par-dessus d'une autre variante de l'appareil de la fig. 1 destinée à une troisième mise en #uvre.

[14]

La fig. 10 est une vue partielle par-dessus d'une autre variante de l'appareil de la fig. 1, destinée à une quatrième mise en #uvre.

[15]

Dans les fig. 1-6, le numéro de référence 10 dési gne une étoffe tricotée en tube provenant d'une source appropriée (non représentée). Telle qu'elle est fournie par la source, l'étoffe 10 a une largeur sensi blement plus petite que celle qui est nécessaire ou désirable pour l'usage final et les mailles de l'étoffe sont soumises à des tensions indésirables d'une cer taine ampleur produites pendant le tricotage. En ou tre, l'étoffe peut présenter des déformations indésira bles importantes introduites par des opérations de traitement antérieures telles qu'un lavage, une tein ture, ete. Le traitement qui va être décrit élargit le tube d'étoffe et libère en grande partie l'étoffe de ses différentes tensions de tricotage indésirables.

[16]

Comme on le voit à la fig. 1, l'étoffe non traitée 10 est dirigée vers un cadre ou châssis de distension, désigné généralement par le numéro 14, qui saisit le tube d'étoffe intérieurement sur des parties de paroi opposées et, en même temps, fait avancer et disten dre latéralement le tube en étoffe. Le tube est en traîné le long de l'axe longitudinal du châssis 14 à travers trois stades séparés successifs désignés sur la fig. 1 par A, B et C, les stades A et B étant des stades d'étirage transversal et le stade C étant un stade de transport, au cours duquel le tube d'étoffe est vaporisé tout en étant maintenu à une largeur et dans un état uniforme. L'étoffe passe ensuite directe ment entre deux rouleaux de calandrage et l'étoffe traitée 15 est éloignée pour être ultérieurement trai tée ou découpée en vêtements, selon le cas. Dans le traitement d'étoffes humides, le stade de transport sert à régler les côtes en largeur de l'étoffe avant le déchargement de l'étoffe conditionnée dans des rou leaux d'essorage, par exemple, ou vers d'autres appa reils de traitement. Les postes de distension A et B et le poste de transfert C sont constitués par un, châssis de traite ment unitaire comprenant des parties de châssis 16, 17 opposées, reliées par une ou plusieurs traverses réglables 18. Ainsi qu'il est indiqué sur la fig. 1, le châssis de traitement est reçu à l'intérieur du tube en étoffe et est maintenu dans une position prédétermi née par des rouleaux d'entraînement limitrophes 19, 20 montés sur des coulisseaux 21, 22 réglables dans les deux sens dans la direction perpendiculaire à un axe longitudinal de la machine. Les coulisseaux 21, 22 sont montés sur des tiges 23, 24 portées, à leurs extrémités opposées, par des parties 25, 26 de châssis de machine et les coulisseaux sont connectés de façon à se déplacer dans des sens opposés à l'unisson grâce à un arbre fileté 27 monté de façon à être commandé manuellement au moyen d'un volant 28. Des moyens d'entraînement appropriés, comprenant une chaîne d'entraînement 29 et un arbre d'entraînement 30, sont prévus pour faire tourner les rouleaux d'entraî nement de bord 19, 20 à une vitesse prédéterminée réglable.

[17]

Les parties 16, 17 de châssis respectives sont sensiblement identiques à l'exception de leurs orien tations inverses, et on peut se référer aux fig. 3-6 pour avoir plus de détails sur leur construction. Ainsi, comme on le voit le mieux sur la fig. 4, la partie de châssis 17 comporte deux plaques espacées 31, 32 reliées par des entretoises en plusieurs points et sur lesquelles sont montées à rotation plusieurs pou lies 33-37. Les poulies 33, 34 sont montées à rota tion sur' la partie antérieure de la partie de châssis formant le poste de calandrage C. Une courroie 38 est passée autour des poulies 33, 34 qui sont dispo sées sur le châssis de telle sorte qu'une section, s'étendant longitudinalement, de la courroie 38 est exposée le long du bord extérieur de la partie de châssis, sensiblement ainsi qu'il est indiqué sur la fig. 3.

[18]

La poulie 36 est une poulie différentielle et com porte des gorges pour recevoir une courroie 39 autour de sa partie de diamètre réduit et deux courroies espa cées 40, 41 autour de ses parties de diamètre relative ment grand. Les courroies 40, 41 sont aussi passées autour de la poulie 37 qui est montée à rotation à l'extrémité postérieure extrême de la partie de châs sis 17. Des parties des courroies 40, 41 sont expo sées le long du bord de la partie de châssis, ainsi qu'il est indiqué sur la fig. 3, et la partie du châssis le long de laquelle les courroies 40, 41 sont ainsi expo sées constitue le premier stade de distension A.

[19]

La courroie 39, qui est passée autour de la par tie, de diamètre réduit, de la poulie différentielle 36, est aussi passée autour de la poulie 35 et présente une partie exposée le long du bord de la partie de châssis constituant le second poste de distension B.

[20]

Des éléments appropriés 42 de mise sous tension de courroie, sollicités par des ressorts, sont montés sur la partie de châssis 17 et appuient intérieurement sur les tronçons non exposés des courroies 38-41 pour assurer une adhérence complète des courroies respectives aux poulies autour desquelles elles sont passée:.

[21]

Le châssis assemblé est porté dans la machine principalement par les rouleaux d'entraînement mar ginaux 19, 20 qui présentent des gorges annulaires concaves destinées à épouser la forme des surfaces annulaires convexes des poulies 34, 35. Les poulies 34, 35 qui constituent des poulies d'entraînement d'entrée, sont espacées d'une distance prédéterminée dans un rapport avec leur diamètre et avec le dia mètre des rouleaux d'entraînement marginaux 19, 20 tel que cz.s derniers peuvent être partiellement emboî tés entre les poulies pour supporter le châssis assem blé dans une position fixe.

[22]

La courroie 38 du poste de calandrage C est reçue dans sa poulie 34 à une plus grande profondeur au-dessous de la surface extérieure que la courroie 39 du poste de distension B. Par conséquent, quand les courroies 38, 39 sont entraînées par la rotation d s poulies 34, 35, par contact de frottement avec le rou leau d'entraînement marginal 20, la courroie 38 avance à une vitesse linéaire inférieure à la vitesse linéaire de la courroie 39.

[23]

Les courroies 40, 41 constituant le premier stade de distension A sont disposées en formant un angle prédéterminé avec l'axe d'avancement longitudinal de l'étoffe (par exemple 30 degrés) et sont entra%né:s à une vitesse prédéterminée plus grande que la cour roie 39. En outre, la courroie 39 forme un angle plus petit avec l'axe longitudinal que les courroies 40, 41 ainsi qu'il est indiqué sur les fig. 1 et 3.

[24]

Quand les rouleaux marginaux 19, 20 sont entraî nés, le châssis assemblé étant en position entre eux, les poulies 34, 35 sont entraînées en rotation par contact de frottement. Les courroies 38, 39 sont ainsi entraînées directement en rapport avec les rouleaux marginaux 19, 20, la courroie 38 avançant toutefois à une vitesse linéaire plus petite que celle de la cour roie 39, ainsi qu'il a été exposé précédemment. A son tour, la courroie 39 entraîne la poulie différentielle 36 pour entraîner les courroies espacées 40, 41 ; et la vitesse linéaire des courroies 40, 41 est sensiblement plus grande que celle de la courroie 39. Par exemple, les courroies 40, 41 peuvent être entraînées à une vitesse presque double de celle de la courroie 39.

[25]

En se référant en particulier à la fig. 1, l'étoffe non traitée 10 provenant de la source d'alimentation est dirigée sur l'extrémité postérieure du châssis de telle sorte que les parois marginales intérieures de l'étoffe sont saisies par les courroies 40, 41 associées aux deux parties de châssis 16, 17. Les paires oppo sées de courroies sont en contact de frottement avec les parois intérieures de. l'étoffe et font avancer celles-ci à une vitesse constante et suivant un seul angle par rapport à l'axe longitudinal.

[26]

Comme on le comprendra, au fur et à mesure que l'étoffe est distendue dans le premier stade A, elle tend à se raccourcir même si les parties de paroi marginales saisies par les courroies avancent à vitesse constante. Par conséquent, la distension laté rale produite dans le premier stade A est moindre que la distension totale désirée et l'étoffe partiellement dis tendue est transférée aux courroies 39 pour subir le second stade de distension B.

[27]

Ainsi qu'il est indiqué en particulier sur la fig. 1, l'étoffe est transférée brusquement de la paire de courroies 40, 41 aux courroies 39 avançant à une vitesse beaucoup plus petite. Ceci permet à l'étoffe de se rassembler dans la zone de transfert, permettant la compensation de n'importe quelle déformation intro duite pendant le premier stade de distension. Ensuite, l'étoffe continue à être avancée longitudinalement et à être distendue latéralement par le; courroies 39 du second stade ou poste B. Toutefois, les courroies 39 se déplacent à une vitesse linéaire beaucoup plus petite en raison du fait que l'étoffe est à ce moment beaucoup plus large que lorsqu'elle a été reçue à partir de la source d'alimentation (et se déplace donc à une vitesse beaucoup plus petite dans la direction longitudinale) et en raison du fait que les courroies 39 du second stade ou poste forment un angle plus petit avec l'axe longitudinal.

[28]

En ce qui concerne la condition susmentionnée, on comprendra que, en plus de la tendance de l'étoffe à réduire sa vitesse générale d'avance lors de l'accrois sement de sa largeur, une étoffe entraînée à son bord suivant un angle divergent à partir de son axe de progression longitudinal doit se déplacer vers l'exté rieur à une vitesse, relativement à sa composante de vitesse dans la direction de l'avancement, qui dépend de l'angle. Sinon, les zones marginales de l'étoffe ten draient à être en retard ou en avance sur ses zones centrales, en introduisant des déformations indésira bles. Par conséquent, la vitesse d'avance et l'angle de divergence dans chacun des stades A et B sont choi sis l'un par rapport à l'autre de manière que l'avance du tube d'étoffe soit sensiblement uniforme sur toute sa largeur dans chacun des stades entiers. En d'autres termes, la composante de vitesse parallèle à l'axe lon gitudinal dans les parties centrales du tube d'étoffe est sensiblement égale à cette même composante dans les parties latérales du tube d'étoffe. Ainsi, les défor mations de l'étoffe sont maintenues à un minimum absolu. Dans l'appareil de la fig. 1, la relation désirée entre les vitesses des courroies 38 et 39 pour s'adap ter au changement de la largeur moyenne de l'étoffe ainsi que de l'angle formé par les courroies est obte nue en enfonçant la courroie 38 dans une gorge rela tivement plus profonde de la poulie 34 de telle sorte que 1a courroie 38 avance à une vitesse linéaire plus petite que la courroie 39. La différence entre les vitesses linéaires des courroies 39 et 38 est choisie telle que la composante de vitesse parallèle à l'axe longitudinal du tube d'étoffe dans le stade C soit égale ou inférieure à celle dans le stade B. Lorsqu'elle est inférieure, l'étoffe est suralimentée sur la courroie 38, en sorte que, pendant le stade de vaporisage C, l'étoffe est complètement détendue dans une direction longitudinale.

[29]

Dans le traitement illustré sur la fig. 1, l'étoffe partiellement distendue dans le stade A est transférée aux courroies 39 après avoir pu se rassembler et se libérer de toute déformation. Lors du transfert aux courroies 38 du poste de vaporisage, les bords inté rieurs de l'étoffe sont également relâchés pendant une courte période entre les poulies 34. 35 pour permettre un nouveau rassemblement du tissu, ainsi qu'il peut être nécessaire pour relâcher davantage n'importe quelles déformations et l'étoffe se déplace ensuite vers les courroies 38 dans un état de détente longitudinale complète.

[30]

Les parties 16, 17 de châssis assemblées sont orientées de telle sorte que les tronçons exposés des courroies 38 sont disposés parallèlement entre eux et à l'axe longitudinal et s'étendent sur une longueur appréciable. Par conséquent, l'étoffe distendue est transportée, sur une longueur prédéterminée relative ment importante, tout en étant maintenue en forme. Tout en étant ainsi transportée par les courroies 38, l'étoffe passe entre des organes générateurs de vapeur d'eau 43, 44 disposés au-dessus et au-dessous de l'étoffe de telle sorte que les fibres soient entièrement pénétrées par la vapeur. La vapeur lubrifie les fibres et permet leur détente et leur réorientation, relâchant et rendant pratiquement uniformes les tensions dans l'étoffe pour donner au tube en étoffe des dimensions uniformes pratiquement stabilisées. L'étoffe ainsi trai tée passe entre des rouleaux de calandrage 45, 46 qui améliorent encore son état ainsi que l'aspect de sa surface. Lorsque l'étoffe a été humidifiée préalable ment, les organes générateurs de vapeur d'eau doivent être évidemment supprimés et les rouleaux 45, 46 peuvent constituer l'étranglement d'entrée d'un appa reil d'essorage ou d'essorage et d'imprégnation, par exemple. Des avantages très importants sont obtenus avec le procédé décrit par le fait que des variations de la vitesse et de la direction de déplacement de différen tes parties d'un tube en étoffe distendue sont prises en considération et utilisées de manière à réduire à un minimum praticable les déformations indésirables de l'étoffe. Le procédé décrit présente un avantage par ticulier en ce qui concerne le traitement d'étoffe:, striées latéralement, par exemple, puisqu'une défor mation notable de l'étoffe peut être effectuée sans déformation appréciable des stries latérales. Un des avantages les plus importants de ce procédé réside dans le fait qu'une distension notable et un calan- drage important de l'étoffe peuvent être exécutés dans un seul processus continu tout en conservant un contrôle pratiquement complet sur les dimensions et les conditions de l'étoffe. Ainsi, puisque l'étoffe détendue est dépourvue de déformations indésirables, il est non seulement faisable mais encore désirable de calandrer immédiatement ou fixer autrement l'étoffe dans son état exempt de déformations. Un autre avantage important du procédé décrit réside dans le fait que la distension d'une étoffe tubu laire tricotée pour renforcer les points et la stabilisa tion effective des dimensions peuvent être effectuées dans un procédé continu entièrement contrôlé pour obtenir des rendements beaucoup plus grands et un produit final amélioré. Ainsi, dans certains cas, il est avantageux ou pratique de soumettre des étoffes tubulaires tricotées - en particulier en condition humide - à un traitement dans lequel l'étoffe subit une distension latérale plus grande que dans le cas habituel, après quoi il lui est permis de reprendre une plus petite largeur qu'elle conserve par fixation. Ce traitement se distingue d'un calandrage ou d'une opération semblable, par exemple, dans laquelle l'étoffe est soumise à de la vapeur d'eau ou est fixée autrement dans son état détendu et conserve ultérieu rement la largeur (le cet état ou une fraction impor tante de celle-ci.

[31]

Les fig. 7 et 8, auxquelles on va se référer main tenant en particulier, représentent une partie de châssis, désignée généralement par le numéro de réfé rence 50, qui est connectée par une ou plusieurs traverses réglables 51, à une partie de châssis sem blable mais d'orientation opposée (non représentée) de façon à former un châssis complet destiné à être installé dans un appareil tel que celui qui est repré senté sur la fig. 1. La partie de châssis 50 comprend une plaque supérieure 52 et une plaque inférieure 53 qui sont maintenues avec un espacement désiré l'une par rapport à l'autre et sur lesquelles sont mon tées plusieurs poulies 54-59. Une courroie 60 est passée autour des poulies 57, 58 et les poulies 58, 59 reçoivent deux courroies 61 espacées (la courroie inférieure n'étant pas représentée) qui sont situées de part et d'autre de la courroie 60. La poulie 58 est une poulie différentielle arrangée de telle façon que la courroie 60 est passée autour de sa partie de petit diamètre et que les courroies 61 sont passées autour de sa partie de grand diamètre de telle sorte que la courroie 60 se déplace à une vitesse prédéter minée beaucoup plus faible que les courroies 61.

[32]

La partie comportant les poulies 57-59 et les courroies 60, 61 correspond aux deux postes A et B de l'appareil des fig. 1-6. Ici également, la vitesse d'avance et l'angle de divergence dans chacun des postes A et B sont choisis l'un par rapport à l'autre de manière que l'avance du tube d'étoffe soit sensi blement uniforme sur toute sa largeur tout le long des postes A et B. Toutefois, une différence impor tante réside dans le fait que l'appareil produit une dis tension latérale de l'étoffe plus grande que la largeur définitive désirée de l'étoffe.

[33]

La partie antérieure du châssis assemblé de la fig. 7 constitue un poste de transfert, désigné par la référence C et comprend les poulies 54, 55 et une courroie 62 passée autour de ces poulies. Ainsi qu'il est indiqué sur la fig. 8, la poulie 55 comporte trois gorges dont la gorge centrale reçoit la courroie 62. Le poste de transfert C de l'appareil de la fig. 7 est rentré à une distance appréciable vers l'axe longi tudinal de l'appareil de sorte que ce poste présente une largeur prédéterminée sensiblement plus petite que la largeur maximum des stades de distension A et B. Pour effectuer un transfert contrôlé de l'étoffe excessivement distendue des stades de distension au stade de transfert de l'appareil, il est prévu un poste de transfert D comportant les poulies 55, 56 et deux courroies espacées 63, 64. Les courroies 63, 64 sont reçues dans les gorges extérieures de la poulie 55 de part et d'autre de la courroie 62 du poste de transfert C.

[34]

Ainsi qu'il a été exposé précédemment, les rap ports fonctionnels entre les courroies 60, 61 des pos tes de distension sont tels que la courroie 60 est entraînée à une vitesse linéaire beaucoup plus petite que la courroie 61 pour s'adapter à la largeur accrue de l'étoffe distendue, à l'angle effectif entre les cour roies 60, 61 et éventuellement à d'autres facteurs tels que la nature de l'étoffe à traiter. En outre, la cour roie 62 du poste de vaporisage est entraînée à une vitesse notablement plus petite que la courroie 60 du second poste de distension B pour s'adapter à la largeur notablement réduite de l'étoffe transférée à travers le poste de transfert C.

[35]

Dans l'appareil des fi?. 7 et 8, la relation désirée entre les vitesses désirées des courroies 60 et 62 est obtenue en agençant les courroies de transfert 63, 64 et des gorges profondes dans la poulie 56 de telle sorte que les courroies de transfert soient écartées de la zone de contact périphérique entre le rouleau d'entraînement marginal 20 et la poulie 56. La vi tesse linéaire des courroies de transfert 63, 64 est ainsi inférieure d'une quantité prédéterminée, à la vitesse périphérique de la poulie 56. Le rapport de réduction prédéterminé entre la vitesse périphérique de la poulie 56 et la vitesse linéaire de la courroie 62 est calculé de façon que la composante de vitesse parallèle à l'axe longitudinal du tube d'étoffe dans le stade B soit légèrement supérieure à celle dans le stade C, afin d'assurer une alimentation légèrement excédentaire du stade C en étoffe de telle sorte que celle-ci soit dépourvue de tensions longitudinales pendant le vaporisage ou un autre traitement.

[36]

Quand le châssis assemblé des fig. 7 et 8 est installé dans l'appareil de la fig. 1, l'étoffe tubulaire non traitée est transférée à la partie du châssis ser vant à la distension, et qui constitue les postes A et B. L'étoffe est notablement distendue dans une direc tion latérale tout en étant avancée vers et au-delà des rouleaux d'entraînement marginaux et la distension latérale appréciable ainsi réalisée n'est pas accompa <I>gnée</I> par la déformation habituelle de l'étoffe, puis que les bords de l'étoffe sont entraînés de façon à passer par des postes de distension courts successifs à des vitesses prédéterminées différentes tenant compte de l'angle de divergence des bords de l'étoffe, de la largeur moyenne de l'étoffe et d'autres facteurs significatifs. Dans le châssis assemblé, l'espacement entre les groupes de poulies 56, 57 situés sur des parties de châssis opposées est tel que le tube en étoffe est contraint à se distendre à un degré excessif par rap port à sa largeur finale désirée. Ceci réalise une sta bilisation désirée des mailles et supprime certaines tensions indésirables dans celles-ci qui peuvent pren dre. naissance pendant le tricotage ou d'autres opé rations ou traitements antérieurs de l'étoffe. Toute fois, le tube en étoffe tricotée tend à reprendre une largeur sensiblement plus petite déterminée par les courroies du poste de transfert, après distension.

[37]

Lorsque le tube en étoffe avance au-delà de la poulie d'entraînement antérieure 56, il tend à con tourner le bord antérieur de la poulie et à se dépla cer vers l'intérieur en reprenant une dimension plus petite. Après un déplacement prédéterminé vers l'in térieur, l'étoffe est transférée aux courroies 62 de la partie de transfert se déplaçant vers l'avant, qui avan cent le tube en étoffe longitudinalement et maintien nent la largeur du tube à une valeur uniforme pré déterminée. Le tube uniforme distendu, hautement stabilisé est ensuit; soumis à de la vapeur d'eau (s'il est traité à l'état sec) tout en étant transféré à la par tie de transfert du châssis pour supprimer encore des tensions de tricotage dans l'étofe et fixer celle-ci à une largeur uniforme prédéterminée.

[38]

L'appareil des fig. 7 et 8 est particulièrement avantageux en ce qui concerne sa capacité de déten dre beaucoup l'é.offe sans déformation. Ceci permet à l'étoffe d'être transférée, directement et tout en étant encore sous un contrôle appréciable, à la par tie de transfert du châssis où les dimensions de l'étoffe sont fixées à des valeurs prédétcrmniées. On obtient ainsi un produit final d'une plus grande qua lité et d'une plus grande uniformité.

[39]

Dans l'exemple illustré par la fig. 9, un châssis propre à être installé dans un appareil sensiblement de la manière indiquée sur la fig. 1 comprend deux parties de châssis 70 opposées reliées par deux tra verses réglables 71, 72. Chacune des parties 70 de châssis comprend deux plaques 73 de châssis espa cées sur lesquelles sont montées à rotation plusieurs poulies 74-78. Une courroie 79 est passée autour des poulies 77 et 78 et une seconde courroie 80 est passée autour des poulies 76, 77.

[40]

Tout comme précédemment, la poulie 77 est une poulie différentielle et la courroie 79 est passée autour de la partie de celle-ci qui présente le plus grand dia mètre tandis que la courroie 80 est passée autour de sa partie de petit diamètre. Par conséquent, les cour roies 79, 80 se déplacent à des vitesses qui sont dans un rapport prédéterminé, la courroie 80 avançant à une vitesse beaucoup plus petite (par exemple moi tié) que celle de la courroie 79. Dans un appareil assemblé, les courroies 79, 80 sont disposées par pai res opposées et forment des postes de distension suc cessifs pour saisir les parois marginales intérieures d'un tube en étoffe et avancer les parois marginales longitudinalement et latéralement vers l'extérieur. Aux postes de distension successifs A et B, les vitesses des courroies respectives sont calculées de façon à s'adap ter à la largeur moyenne de l'étoffe, à l'angle de déplacement,vers l'extérieur et à d'autres facteurs non négligeables, de telle sorte que la distension du tube en étoffe se produise pratiquement sans déformation indésirable.

[41]

Une courroie 81 est passée autour des poulies 74, 75 et peut constituer une courte partie de vaporisage. L'appareil assemblé comprend donc deux courroies opposées 81 dont les brins extérieurs sont légèrement divergents et propres à transférer un tube en étoffe de dimensions prédéterminées et dans un état prédéter miné devant un poste de vaporisage.

[42]

Dans l'appareil de la fig. 9, un tube en étoffe transféré au châssis assemblé est distendu et avancé aux postes A et B, sensiblement de la manière pré cédemment décrite. L'étoffe est ensuite tirée entre le rouleau d'entraînement marginal 20 et sa poulie d'entraînement d'entrée 75 associée, puis l'étoffe est saisie par les courroies 81 opposées et trans portée jusqu'au-delà du châssis tout en étant encore distendue.

[43]

Ainsi qu'il est illustré sur la fig. 9, la poulie d'entraînement d'entrée 75 est plus écartée de l'axe longitudinal de l'appareil que la poulie 76. Pour s'adapter à une telle distension latérale supplémen taire, la vitesse périphérique du rouleau d'entraîne ment marginal 20 est inférieure, d'une quantité pré déterminée à la vitesse périphérique du rouleau d'entraînement marginal 20a. En outre, la courroie 81 est enfoncée dans une gorge profonde de la poulie d'entraînement d'entrée 75 de telle sorte que la vitesse linéaire de la courroie soit inférieure, d'une quantité prédéterminée, à la vitesse périphérique du rouleau d'entraînement marginal 20, provoquant une ali mentation légèrement excessive en étoffe de la courroie 81.

[44]

Ainsi qu'il est indiqué sur la fig. 9, les plaques 73 du châssis sont rentrées vers l'intérieur par rapport à une tangente reliant les rouleaux d'entraînement mar ginaux 20, 20a et ceci permet à l'étoffe partiellement distendue avançant entre le. second poste de disten sion B et le dernier poste C' d'être détournée vers l'intérieur par son élasticité inhérente, facilitant la suppression de toutes les déformations indésirables.

[45]

Bien que cela ait été trouvé inutile dans la plu part des cas, il peut être avantageux parfois d'assurer le soutien direct de l'étoffe se déplaçant entre les postes B et C', et l'exécution d'un tel procédé peut être prévue dans l'appareil légèrement modifié de la fig. 10. L'appareil de la fig. 10 est semblable, à beau coup de points de vue, à celui de la fig. 9 et les mêmes numéros de référence ont été utilisés là où ils sont appropriés. Toutefois, l'appareil de la fi-. 10 présente la différence suivante : entre les rouleaux d'entraînement marginaux 20, 20a, dans une zone appelée poste D, pour plus de commodité, se trou vent deux poulies supplémentaires autour desquelles une courroie 92 est passée. Une des poulies 91 ou 30 est disposée de façon à être en contact avec un des rouleaux d'entraînement marginaux 20 ou 20a et la poulie 91 est entraînée par le rouleau d'entraînement marginal 20a. L'autre poulie 90 est montée tout près du rouleau d'entraînement marginal 20, mais hors de contact avec celui-ci.

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Dans l'appareil de la fig. 10, la courroie 92 s'étendant à travers le poste de distension D est dis posée en formant, avec l'axe longitudinal, un angle plus aigu que la courroie 80 du poste<B>B</B> précédent. Ainsi, si on considère seulement les angles des cour roies 92, 80, on devrait faire avancer la courroie 92 à une vitesse légèrement plus grande que celle de la courroie 80 pour maintenir le tube en étoffe dans sa course avançante à une vitesse dont la composante le long de l'axe longitudinal est constante. Toutefois, puisque la largeur moyenne de l'étoffe passant par le poste D est plus grande que celle de l'étoffe passant par le poste de distension B, des dispositions devraient être prises à ce propos pour que la courroie 92 avance à une vitesse un peu plus petite que celle de la courroie 80. Ainsi, comme on le comprendra, les facteurs importants, à savoir la largeur moyenne et l'angle des courroies 92, 80, tendent à se compenser mutuellement de sorte qu'on peut s'arranger pour que les courroies su déplacent à des vitesses sensiblement égales avec une précision plus grande que celle à laquelle on pourrait autrement s'attendre. En prati que, on calcule les vitesses relatives des courroies de façon à maintenir sans déformation le tube en étoffe qui se déplace et on peut s'arranger pour que la cour roie 92 se déplace à une vitesse linéaire plus petite que la courroie 80, par exemple en enfonçant la cour roie 92 dans une gorge plus profonde dans la poulie d'entraînement d'entrée 91.

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Le procédé décrit est particulièrement intéressant dans le traitement d'étoffes tubulaires tricotées néces sitant un haut degré de distension latérale. Ainsi, il est applicable avec un avantage tout particulier à des traitements de distension où l'étoffe, tout en étant dans un état humide ou sec, est distendue de façon à prendre une largeur appréciable et à reprendre ensuite une largeur plus petite avant que ses dimensions fina les ne soient fixées. Toutefois, même dans le traite ment d'étoffes nécessitant seulement le degré de dis tension usuel, ce procédé peut être .utilisé très avanta geusement, réalisant une distension contrôlée sans déformation de la manière décrite et utilisant plu sieurs postes d'alimentation excessive en étoffe au fur et à mesure que l'appareil transfère celle-ci d'un groupe de courroies à un autre.

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Un autre aspect avantageux du procédé décrit réside dans l'utilisation au moins aux postes de dis tension de l'appareil, à rouleaux d'entraînement mar ginaux et à rouleaux de support de courroies inté rieurs, d'une épaisseur beaucoup plus grande que l'épaisseur habituelle utilisée par le passé. Les rou leaux qui ont une épaisseur suffisante pour s'adapter à trois courroies réduisent effectivement les déforma- tions aux bords du tube. en étoffe et donnent une étoffe finie supérieure.





REVENDICATION Procédé pour étirer transversalement un tube d'étoffe tricotée, dans lequel on fait avancer le tulle le long d'un axe longitudinal, en saisissant le tube inté rieurement sur des parties de paroi opposées, à tra vers au moins trois stades séparés successifs dans les quels lesdites parties de paroi sont entraînées à des vitesses prédéterminées, au moins le premier et le deuxième de ces stades ayant des voies linéaires diver gentes et des vitesses différentes, ledit tube étant humecté et/ou chauffé au plus tard dans le dernier des stades, après quoi on fixe l'étoffe à une largeur augmentée, caractérisé a) en ce que l'on fait avancer lesdites parties de paroi dans chaque stade suivant un seul .angle par rapport à l'axe longitudinal et à une vitesse dont la composante parallèle à l'axe longitudinal est constante, b) en ce que la vitesse et l'angle de divergence dans chaque stade sont choisis l'un par rapport à l'autre de manière que l'avance du tube parallèlement à l'axe longitudinal soit sensiblement uniforme sur toute sa largeur dans chaque stade entier, la com posante de vitesse de parties centrales du tube parallèlement à l'axe longitudinal étant sensible ment égale auxdites composantes de vitesse cons tantes desdites parties de paroi dans chaque stade. et c) en ce que la composante de vitesse parallèle à l'axe longitudinal et constante est plus petite dans le deuxième stade que dans le premier stade et pas plus petite que dans le troisième stade. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication, caractérisé en ce qu'on fait avancer lesdites parties de paroi du tube d'étoffe le long du troisième stade sensiblement paral lèlement à l'axe longitudinal et à une largeur sensi blement inférieure à celle du tube d'étoffe à la sortie du deuxième stade, et en ce qu'on fixe la largeur du tube d'étoffe pendant son passage dans le troisième stade. 2. Procédé selon la revendication, caractérisé en ce qu'on fixe la largeur du tube d'étoffe par vapori- sage de ce dernier pendant son passage dans le troi sième stade. 3. Procédé selon la revendication, caractérisé en ce qu'on fixe la largeur du tube d'étoffe en compri mant le tube au moyen d'un organe roulant après le dernier stade d'avance et sans interruption du procédé. 4. Procédé selon la revendication, caractérisé en ce qu'on fait avancer lesdites parties de paroi du tube d'étoffe le long du troisième stade sensiblement paral lèlement à l'axe longitudinal. Ecrits <B>et images opposés en cours d'examen</B> <I>Exposé</I> d'inrenlion <I>suisse</I> N', <I>349241</I> <I>Brevet</I> allemand N', <I>919406</I> Brevets américains N- <I>2294642,<B>2583630,</B> 2589344</I>



CPC - классификация

DD0D06D06CD06C5D06C5/D06C5/0D06C5/00

IPC - классификация

DD0D06D06CD06C5D06C5/D06C5/0D06C5/00