AUTOCORRECTING DEVICE SUITABLE FOR LEARNING A RULE OF GRAMMAR IN A ROMANCE LANGUAGE

28-01-2021 дата публикации
Номер:
WO2021014107A1
Принадлежит: Dombreval Maud, Peter Heppel
Контакты:
Номер заявки: FR13-05-202061
Дата заявки: 24-07-2020

[1]

DISPOSITIF AUTOCORRECTIF CONVENANT A L’APPRENTISSAGE D’UNE REGLE DE GRAMMAIRE D’UNE LANGUE ROMANE

[2]

Domaine technique

[3]

La présente invention se rapporte à un dispositif autocorrectif convenant notamment à l’apprentissage d’une règle de grammaire d’une langue romane. L’invention concerne également un procédé autocorrectif mettant en œuvre le dispositif selon l’invention.

[4]

État de la technique antérieure

[5]

Il existe de nombreux dispositifs d’apprentissage de règle de grammaire d’une langue romane sous forme électronique. L’utilisateur du dispositif électronique peut apprendre la règle de grammaire de manière ludique, par exemple en se trompant plusieurs fois et en recommençant.

[6]

Néanmoins, les dispositifs électroniques ne sont pas toujours adaptés aux enfants et il existe de fortes raisons pédagogiques pour un appareil à fonctionnement lisible.

[7]

Par ailleurs, il existe des courants éducatifs qui développent cette thèse, tel le courant développé par l’école Montessori qui considère que le matériel éducatif a pour but de rendre concrète la notion enseignée.

[8]

En outre, les appareils électriques ne sont pas universellement disponibles ou utilisables. Onéreux, fabriqués en partie de matériaux rares, ils nécessitent souvent de disposer d’une alimentation électrique.

[9]

Il existe donc un besoin de pouvoir proposer à l’enfant un dispositif autocorrectif, à fonctionnement compréhensible, convenant notamment à l’apprentissage d’une règle de grammaire d’une langue romane et qui puisse être utilisé dans les différents lieux d’apprentissage, et notamment les cabinets d’orthophonie, écoles et assimilés.

[10]

Exposé de l’invention

[11]

Un but de l’invention est notamment de remédier à tout ou partie des inconvénients précités.

[12]

Selon un premier aspect de l’invention, il est proposé dispositif autocorrectif comportant :

[13]

• un support,

[14]

• au moins deux objets à diamètre constant pouvant être mis en rotation, l’un au moins des objets étant dit déterminant, l’autre au moins des objets étant dit déterminé, chacun des objets étant pourvu d’au moins un stimulus associé à une position angulaire de l’objet,

[15]

• un moyen d’entraînement en rotation agencé pour entraîner en rotation les objets, le moyen d’entraînement présentant un couple d’entraînement M des objets prédéterminé,

[16]

• un moyen de blocage en rotation en une position angulaire prédéterminée d’un objet déterminant,

[17]

• un moyen de sélection d’une position angulaire d’un premier objet par rapport à un deuxième objet, ledit moyen de sélection appliquant un couple résistant Cr entre ledit premier objet et ledit deuxième objet, lesdits deux objets présentant une position angulaire relative dite accouplée dans laquelle le couple résistant est supérieur au couple d’entraînement M et une position angulaire relative dite désaccouplée dans laquelle le couple résistant est inférieur au couple d’entraînement M.

[18]

Selon un mode de réalisation préféré, les objets sont cylindres à base circulaires, et le support est un socle présentant une direction longitudinale, le support étant pourvu d’une rainure formée selon l’axe longitudinal agencé pour recevoir successivement, selon la direction longitudinale du socle, de manière amovible, au moins partiellement, chacun des cylindres lorsque la génératrice du cylindre est disposée parallèlement à ladite direction longitudinale du socle, la rainure longitudinale étant agencée pour recevoir les cylindres montés libres en rotation, le moyen d’entraînement étant entraîné en rotation par une manivelle.

[19]

Selon une possibilité, le moyen de sélection d’une position angulaire peut présenter une unique ou plusieurs, positions angulaires relatives accouplées.

[20]

Avantageusement, le dispositif selon le premier aspect de l’invention peut comporter plusieurs moyens de sélection, disposés à des distances différentes d’un axe de rotation de l’objet.

[21]

Le moyen de blocage en rotation en une position angulaire prédéterminée d’un objet déterminant peut par exemple être formé d’une cheville et d’une encoche.

[22]

Le moyen de blocage en rotation en une position angulaire prédéterminée d’un objet déterminant peut être formé de moyens magnétiques complémentaires.

[23]

Alternativement, ou en complément, le moyen de sélection d’une position angulaire est formé de moyens magnétiques coopérants entre eux.

[24]

Selon un deuxième aspect de l’invention, il est proposé un procédé autocorrectif, convenant à l’apprentissage d’une langue romane, comportant une étape de de sélection d’une position angulaire d’un premier objet par rapport à un deuxième objet par un moyen de sélection, ledit moyen de sélection appliquant un couple résistant Cr entre ledit premier objet et ledit deuxième objet, lesdits deux objets présentant une position angulaire relative dite accouplée dans laquelle le couple résistant est supérieur au couple d’entraînement M et une position angulaire relative dite désaccouplée dans laquelle le couple résistant est inférieur au couple d’entraînement M.

[25]

Brève description des dessins

[26]

D’autres avantages et particularités de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de mises en œuvre et de modes de réalisation nullement limitatifs, au regard de dessins annexés sur lesquels :

[27]

• la figure 1 est une vue en perspective d’un mode de réalisation préféré d’un dispositif autocorrectif selon l’invention ;

[28]

• la figure 2 est une coupe transversale du mode de réalisation de la figure 1 ;

[29]

• la figure 3 est une vue en perspective d’un deuxième mode de réalisation d’un dispositif autocorrectif selon l’invention ;

[30]

• la figure 4 représente un autre mode de réalisation d’un moyen de sélection d’une position angulaire d’un premier objet par rapport à un deuxième objet ;

[31]

• la figure 5 est une vue en perspective d’un troisième mode de réalisation d’un dispositif autocorrectif selon l’invention.

[32]

Cette machine permet à l’utilisateur, principalement des enfants, de manipuler et d’expérimenter la construction de phrases sans l’aide d’un adulte. Le caractère autocorrectif de la machine permet une utilisation autonome et déductive.

[33]

Description détaillée

[34]

Les modes de réalisation décrits ci-après n’étant nullement limitatifs, on pourra notamment considérer des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites, par la suite isolées des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieure. Cette sélection comprend au moins une caractéristique, de préférence fonctionnelle sans détails structurels, ou avec seulement une partie des détails structurels si cette partie uniquement est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieure.

[35]

Sur les figures, un élément apparaissant sur plusieurs figures conserve la même référence.

[36]

Il est représenté sur les deux premières figures 1 un premier mode de réalisation d’un dispositif autocorrectif selon l’invention, convenant notamment à l’apprentissage d’une règle de grammaire d’une langue romane.

[37]

Un procédé autocorrectif, convenant notamment à l’apprentissage d’une règle de grammaire d’une langue romane, selon l’invention est décrit en même temps que le dispositif autocorrectif.

[38]

Différentes règles de grammaire peuvent être apprises, telles que celle décrivant les accords entre sujet, verbe et adjectifs ou celles relatives à la conjugaison.

[39]

Le dispositif comporte un support, ici un socle 2 de forme générale cylindrique selon une direction longitudinale.

[40]

Le dispositif comporte une pluralité d’objets pouvant être mis en rotation, ici trois cylindres, ou rouleaux, numérotés 3a, 3b, 3c. Bien entendu, le dispositif pourrait comprendre deux rouleaux ou plus.

[41]

Les cylindres peuvent être en bois et/ou peuvent contenir, ou même être fabriqués en, tout autre matériau suffisamment rigide comme la plastique, le métal ou la céramique.

[42]

Chacun des rouleaux 3a, 3b, 3c est de forme cylindrique, par exemple à base circulaire.

[43]

Des stimuli alternatifs 4, ici des textes, sont disposés sur différents azimuts de chaque rouleau 3a, 3b, 3c. Par exemple, le rouleau 3a peut présenter jusqu’à quatre azimuts distincts les mots « le chat », « la chatte », « les chats » et « les chattes », et le rouleau 3b peut présenter les mots « noir », « noire », « noirs », « noires ».

[44]

Dans l’exemple présenté, les objets qui peuvent tourner sont des cylindres de longueur environ 5 fois leur diamètre, avec des mots alternatifs écrits sur chacun des quatre azimuts. Dans une autre réalisation, les objets qui peuvent tourner peuvent être des disques avec les mots alternatifs écrits sur une face.

[45]

Selon encore une autre réalisation, les objets peuvent être des cylindres à base non circulaire, mais présentant un diamètre constant, comme les figures de Reuleaux.

[46]

Les stimuli peuvent être visuels, tactiles ou même olfactifs. Des textes sont des stimuli visuels, tandis que l’écriture Braille peut fournir un stimulus tactile. On peut imaginer d’utiliser des stimuli olfactifs pour associer des fragrances à d’autres stimuli, olfactifs ou non.

[47]

Le socle 2 comporte une rainure principale longitudinale 9 agencée pour recevoir, successivement selon l’axe longitudinal du socle, au moins partiellement chacun des rouleaux 3a, 3b, 3c.

[48]

Les rouleaux sont reçus dans la rainure du socle de sorte que leur axe longitudinal soit parallèle à la direction longitudinale du socle.

[49]

Le dispositif autocorrectif comporte une rainure 5 formée selon l’axe longitudinal agencée pour recevoir successivement, selon la direction longitudinale du socle, de manière amovible, au moins partiellement, chacun des rouleaux lorsque la génératrice du cylindre est disposée parallèlement à ladite direction longitudinale du socle.

[50]

Placés dans le socle, les rouleaux 3b et 3c sont libres en rotation et leurs génératrices sont parallèles à la direction longitudinale du socle.

[51]

Dans l’exemple présenté, le support est un socle comprenant un creux d’une forme tel que les cylindres sont tenus dans une disposition approximativement coaxiale, et qu’un seul des mots alternatifs sur chaque cylindre est mis en évidence. Dans une autre réalisation, le support maintient des cylindres côte à côte. Dans le cas d’objet tournant sous forme de disque, le support comprend un couvercle partiel, afin qu’un seul des mots alternatifs soit en évidence.

[52]

Le rouleau 3a est un rouleau dit maître ou déterminant. Les rouleaux 3b et 3c sont des rouleaux dits déterminés, ou déterminants. Bien entendu, il est possible d’avoir plus d’un rouleau maître quand la construction le nécessite.

[53]

Le rouleau maître 3a peut être bloqué en rotation par engagement d’une ou plusieurs chevilles 6 dans des encoches 7 formées dans le rouleau maître 3a. La multiplicité des encoches permet un choix entre plusieurs orientations du rouleau déterminant 2b, chacune des orientations correspondant à un ou plusieurs mots. Les chevilles 6 et encoches 7 forment un moyen de sélection d’une position angulaire d’un cylindre déterminant.

[54]

Dans l’exemple présenté, le dispositif de blocage en rotation est mécanique. Le dispositif de blocage en rotation peut également être réalisé avec des aimants, ou toute autre méthode de fixation temporaire telle que l’utilisation d’un Velcro.

[55]

Le dispositif 1 comporte un moyen de sélection d’une position angulaire d’un premier objet par rapport à un deuxième objet, le moyen de sélection appliquant un couple résistant Cr entre ledit premier objet et le deuxième objet. Le moyen de sélection des objets présente une position angulaire relative dite accouplée et une position angulaire relative dite désaccouplée. Dans la position angulaire relative accouplée, le couple résistant est plus important que dans la position angulaire relative désaccouplée.

[56]

Dans le mode de réalisation représenté, le moyen de sélection de la position angulaire est formé d’un ou plusieurs aimants 8, disposés à chaque extrémité d’un rouleau, formant un groupe d’aimants. Le groupe d’aimants sert à bloquer la rotation relative de deux rouleaux adjacents de sorte que leurs azimuts, pris par rapport à une référence commune, soient égaux.

[57]

Dans l’exemple représenté, les aimants 8 comportent notamment les aimants 7a disposés sur le rouleau 3a et les aimants 8b disposés sur le rouleau 8b. Les polarités des aimants 8a et 8b sont choisies de sorte qu’une force d’attraction existe entre les aimants 8a et 8b, ce qui empêche de sélectionner un azimut du rouleau 3b en fonction de l’azimut du rouleau 3a. Il en est de même pour les rouleaux 3b et 3c.

[58]

Dans l’exemple présenté, le moyen de sélection angulaire comporte des aimants disposés sur les cylindres. Ce moyen de sélection angulaire peut également être réalisé par tout autre dispositif qui est dans un état minimal d’énergie quand les objets sont alignés.

[59]

Dans l’exemple représenté sur la figure 3, on remarque que les aimants 8a comportent un aimant 8al et 8a2, diamétralement opposés. Bien entendu, le cylindre 4 porte des aimants correspondants 8bl et 8b2 (non représentés) coopérant avec les aimants 8al et 8a2. Aussi, si les aimants 8al et 8a2 sont de polarités opposées, par exemple respectivement positive et négative, les aimants 8b 1 et 8b2 sont également de polarités opposées, respectivement négative et positive.

[60]

On remarque que les aimants 8al et 8a2 sont sur des rayons différents du cylindre à base circulaire. Plus généralement, ils sont à une distance différente d’un axe de rotation du cylindre à diamètre constant. Cette disposition facilite la rotation du cylindre 4 par rapport au cylindre 3 en des positions où l’on chercherait à rapprocher, si les distances étaient identiques, deux aimants de polarités identiques qui devraient se faire face à un moment.

[61]

Dans l’exemple représenté, le moyen de sélection d’une position angulaire présente une seule position angulaire relative accouplée.

[62]

Selon d’autres modes de réalisations, le moyen de sélection d’une position angulaire présente plusieurs positions angulaires relatives accouplées. Cela permet, pour une position angulaire d’un objet déterminant de faire correspondre plusieurs positions angulaires d’un objet déterminé. Le socle comporte en outre un logement pour axe agencé pour recevoir un axe 9 selon la direction longitudinale.

[63]

Dans le socle, les rouleaux se posent sur l’axe 9, de telle manière qu’une rotation de l’axe entraîne une rotation des rouleaux si ces derniers sont libres, le mouvement étant transmis par le frottement entre l’axe 9 et les rouleaux. La relation entre cette force de frottement et la force magnétique entre les aimants est telle que les aimants 8 n’empêchent la rotation relative d’un rouleau par rapport à l’autre que quand les rouleaux sont alignés.

[64]

Selon l’exemple représenté, l’axe 9 entraîne directement chacun des rouleaux selon le principe des roues de frictions.

[65]

L’axe 9 et chacun des rouleaux forment en effet deux roues cylindriques. Les deux roues cylindriques sont en contact sur une génératrice. Le frottement au contact des deux roues permet de transmettre une puissance de l’axe 9 qui forme roue motrice vers chacun des rouleaux, chacun des rouleaux formant roue réceptrice. La puissance transmise est donc limitée par le frottement.

[66]

Le dispositif 1 est doté d’un moyen d’entraînement 10 en rotation de l’axe 9, une manivelle 10 dans l’exemple représenté. L’axe 8 peut être retenu en translation par un écrou.

[67]

Le moyen d’entraînement 10 présente un couple d’entraînement M des objets qui est prédéterminé.

[68]

Il importe de sélectionner le couple d’entraînement M et le couple résistant Cr de sorte que le couple résistant Cr soit supérieur au couple d’entraînement M dans la position angulaire accouplée et inférieur au couple d’entraînement M dans toute position angulaire désaccouplée.

[69]

Le couple résistant est étalonné de sorte à vérifier la relation exposée ci-dessus.

[70]

Le dispositif 1 est en outre doté de cloisons 11 disposées transversalement à la direction longitudinale, dans des rainures transversales 12. Ainsi, la translation des rouleaux 3a, 3b, 3c, de part et d’autre de la direction longitudinale, est arrêtée.

[71]

Les moyens de sélection dans une position angulaire prédéterminée empêchent la rotation d’un cylindre dans une position bien orthographiée par rapport à un cylindre lui-même dans une position bien orthographiée.

[72]

Lorsque l’utilisateur actionne la manivelle, les mots mal accordés, placés sur des cylindres déterminés, sont mis en rotation par la manivelle 9 jusqu’à ce que la face correcte soit visible, après quoi le mot mal accordé n’est plus entraîné en rotation, du fait des moyens de sélection d’une position angulaire. Cette machine permet à l’utilisateur, principalement des enfants, de manipuler et d’expérimenter la construction de phrases sans l’aide d’un adulte. Le caractère autocorrectif de la machine permet une utilisation autonome et déductive.

[73]

Il est représenté sur la figure 3 un deuxième mode de réalisation d’un dispositif d’apprentissage 1’ d’une règle de grammaire d’une langue selon l’invention, uniquement décrit pour ses différences avec le premier mode de réalisation.

[74]

En lieu et place du moyen de sélection d’une position angulaire d’un cylindre déterminant formé d’une cheville et d’une encoche, le moyen de sélection d’une position angulaire est formé de moyens magnétiques 6’ et 7’ coopérant entre eux.

[75]

À cet effet, selon le mode de réalisation représenté :

[76]

— le moyen magnétique 6’ présente un unique aimant logé dans le socle du dispositif 1’ et présente une polarité positive ;

[77]

— le moyen magnétique 7’ comporte plusieurs aimants logés radialement dans le cylindre 3a, présentant tous une polarité négative.

[78]

Ces aimants doivent être plusieurs fois plus puissants que les aimants 8.

[79]

La figure 4 représente un autre mode de réalisation d’un moyen de sélection 8c, 8d d’une position angulaire d’un premier objet par rapport à un deuxième objet.

[80]

Plus précisément, la figure représente trois cylindres 3d, 3e, 3f.

[81]

Sur la figure supérieure, les deux objets 3e et 3f sont dans une position désaccouplée.

[82]

Sur la figure inférieure, les deux objets 3e et 3f sont dans une position accouplée.

[83]

Sur les deux figures supérieures et inférieures, les deux cylindres 3d et 3e sont dans une position accouplée.

[84]

À cet effet, les moyens de sélection 8c et 8d déterminent des surfaces latérales complémentaires pour les cylindres 3d, 3e et 3f qui peuvent coopérer l’une avec l’autre selon une seule position angulaire relative de deux cylindres pour réduire au minimum, si ce n’est annuler, l’espace entre les deux cylindres.

[85]

Les moyens de sélection comportent en outre les ressorts 8e et 8f qui travaillent en compression et qui sont agencés pour tendre à rapprocher les objets entre eux.

[86]

On comprend que dès que la rotation de l’un des cylindres présente, par rapport à un autre cylindre adjacent préalablement bloqué en rotation, la position angulaire selon laquelle l’espace peut être réduit au minimum, les deux cylindres sont rapprochés sous l’action des ressorts et ne peuvent plus ensuite être entraînés en rotation puisque le couple résistant Cr est alors supérieur au couple moteur M.

[87]

On comprend par ailleurs que si le dispositif est orienté selon le champ de gravitation terrestre, les moyens de sélections peuvent ne pas comprendre les ressorts 8e et 8f, le champ de gravitation plaquant le cylindre supérieur sur le cylindre inférieur.

[88]

La figure 5 présente un troisième mode de réalisation d’un dispositif selon l’invention, uniquement décrit pour ses différences avec le premier mode de réalisation, et pouvant mettre en œuvre certaines caractéristiques du deuxième mode de réalisation.

[89]

Le dispositif comporte une pluralité d’objets pouvant être mis en rotation, ici trois cylindres, ou rouleaux, numérotés 3a”, 3b”, 3c”. Contrairement au premier mode de réalisation, les rouleaux ne sont pas disposés selon un même axe de rotation, mais côte à côte, le long de leurs génératrices.

[90]

Le rouleau 3a” est un rouleau dit maître ou déterminant. Les rouleaux 3b” et 3c” sont des rouleaux dits déterminés, ou déterminants.

[91]

Le rouleau maître 3a” peut être bloqué en rotation de plusieurs manières, comme il a été vu précédemment.

[92]

Dans l’exemple représenté, les moyens de sélection de la position comportent notamment les aimants 8a” disposés selon un diamètre transversal du rouleau 3a’ et les aimants 8b”, respectivement 8c”, chacun disposé sur un diamètre transversal du rouleau 3b”, respectivement 3c”. Les polarités des aimants 8a” et 8b” sont choisies de sorte qu’une force d’attraction existe entre les aimants 8a” et 8b”, ce qui empêche de sélectionner un azimut du rouleau 3b” en fonction de l’azimut du rouleau 3a” .

[93]

Dans l’exemple représenté, le moyen de sélection d’une position angulaire présente une seule position angulaire relative accouplée.

[94]

Les rouleaux se posent sur un axe 9”, de telle manière qu’une rotation de l’axe entraîne une rotation des rouleaux si ces derniers sont libres, le mouvement étant transmis par le frottement entre l’axe 9 et les rouleaux. La relation entre cette force de frottement et la force magnétique entre les aimants est telle que les aimants 8 n’empêchent la rotation relative d’un rouleau par rapport à l’autre que quand les rouleaux sont alignés.

[95]

On comprend qu’il suffit que l’axe de rotation 9” ne soit pas perpendiculaire à la direction longitudinale des rouleaux pour présenter un moment non nul selon les directions longitudinales des rouleaux. Les différents modes de réalisation de ce dispositif selon l’invention permettent à l’utilisateur, principalement des enfants, de manipuler et d’expérimenter la construction de phrases sans l’aide d’un adulte. Le caractère autocorrectif de la machine permet une utilisation autonome et déductive.

[96]

Bien sûr, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l’invention. De plus, les différentes caractéristiques, formes, variantes et modes de réalisation de l’invention peuvent être associés les uns avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où ils ne sont pas incompatibles ou exclusifs les uns des autres.



[1]

Autocorrecting device (1) comprising a support (2); at least two constant-diameter objects (3a, 3b, 3c) which can be rotated, at least one of the objects (3a) being said to be determinant, the other at least one object (3b, 3c) being said to be determined, each of the objects being provided with at least one stimulus (4) associated with an angular position of the object; a drive means (9) for driving the objects in rotation and having an object-driving torque M; a rotational-blocking means (6, 7) for angularly blocking a determinant object in position, a selection means (8a, 8b; 8c) for selecting an angular position of a first object with respect to a second object, the selection means applying a resistive torque Cr between said first object and said second object, said two objects having a coupled position in which the resistive torque is higher than the driving torque M and an uncoupled position in which the resistive torque is lower than the driving torque M.

[2]



Revendications

1. Dispositif autocorrectif (1, 1’, 1”) comportant :

- un support (2),

- au moins deux objets à diamètre constant pouvant être mis en rotation (3a, 3b, 3c ; 3a”, 3b”, 3c”), l’un au moins des objets (3a ; 3a”) étant dit déterminant, l’autre au moins des objets (3b, 3c ; 3b”, 3c”) étant dit déterminé, chacun des objets étant pourvu d’au moins un stimulus (4) associé à une position angulaire de l’objet,

- un moyen d’entraînement (10) en rotation d’un axe (9) agencé pour entraîner en rotation objets, le moyen d’entraînement présentant un couple

d’entraînement M des objets prédéterminé,

- un moyen de blocage en rotation (6,7 ; 6’, 7’) en une position angulaire

prédéterminée d’un objet déterminant,

- un moyen de sélection (8a, 8b ; 8c, 8d, 8e, 8f ; 8a”, 8b”, 8c”) d’une position angulaire d’un premier objet par rapport à un deuxième objet, ledit moyen de sélection appliquant un couple résistant Cr entre ledit premier objet et ledit deuxième objet, lesdits deux objets présentant une position angulaire relative dite accouplée dans laquelle le couple résistant est supérieur au couple d’entraînement M et une position angulaire relative dite désaccouplée dans laquelle le couple résistant est inférieur au couple d’entraînement M.

2. Dispositif autocorrectif (1, 1’, 1”) selon la revendication 1, dans lequel l’axe (9) entraîne directement chacun des objets (3a ; 3a”), l’axe (9) formant une roue de friction avec chacun des objets (3a, 3b, 3c ; 3a”, 3b”, 3c”).

3. Dispositif autocorrectif selon la revendication 1 ou 2, dans lequel les objets sont des cylindres à base circulaire, et le support (2) est un socle présentant une direction longitudinale, le support étant pourvu d’une rainure (9) formée selon l’axe

longitudinal agencé pour recevoir successivement, selon la direction longitudinale du socle, de manière amovible, au moins partiellement, chacun des cylindres lorsque la génératrice du cylindre est disposée parallèlement à ladite direction longitudinale du socle, la rainure longitudinale étant agencée pour recevoir les cylindres montés libres en rotation, le moyen d’entraînement étant entraîné en rotation par une manivelle (10).

4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le

moyen de sélection d’une position angulaire présente plusieurs positions angulaires relatives accouplées.

5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant

plusieurs moyens de sélection, disposés à des distances différentes d’un axe de rotation de l’objet (3a, 3b, 3c ; 3a”, 3b”, 3c”).

6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le

moyen de blocage en rotation en une position angulaire prédéterminée d’un objet déterminant est formé d’une cheville (6) et d’une encoche (7).

7. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le

moyen de blocage en rotation en une position angulaire prédéterminée d’un objet déterminant est formé de moyens magnétiques complémentaires (6’, 7’).

8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le

moyen de sélection (8a, 8b ; 8a”, 8b”, 8c”) d’une position angulaire est formé de moyens magnétiques coopérants entre eux.

9. Procédé autocorrectif comportant une mise en œuvre d’un dispositif selon l’une

quelconque des revendications précédentes, comportant une étape de de sélection (8a, 8b ; 8c, 8d, 8e, 8f ; 8a”, 8b”, 8c”) d’une position angulaire d’un premier objet par rapport à un deuxième objet par un moyen de sélection, ledit moyen de sélection appliquant un couple résistant Cr entre ledit premier objet et ledit deuxième objet, lesdits deux objets présentant une position angulaire relative dite accouplée dans laquelle le couple résistant est supérieur au couple d’entraînement M et une position angulaire relative dite désaccouplée dans laquelle le couple résistant est inférieur au couple d’entraînement M.